11 oct. 2011

Quand c'est la lame qui mène

Voici donc un court compte-rendu de l'entraînement d'hier au Kikusuikai de Setoda.

Après un réchauffement d'une durée de 30 minutes, nous avons procédé à une répétition générale en vue du tournoi d'Osaka, c'est-à-dire que nous avons pratiqué en incorporant les rituels et les instructions qui seront en vigueur au cours de l'événement. Chaque participant a donc pratiqué six séries de waza, comme nous devrons le faire si nous nous rendons en finale de nos divisions respectives.

Pour ma part, en plus des waza de la série toho (que tous doivent utiliser), je prévois pratiquer trois waza de la série seiza, une waza de la série batto-ho, deux waza de la série tachihiza et deux waza de la série oku, tachiwaza. Il est important de noter que la difficulté relative de chaque waza est moins importante que le degré de perfection de l'exécution...

Pour terminer, une perle de sagesse de Morisaki Sensei:

katana ni furareru (se faire mener par le katana)

C'est une expression qui réfère à quelqu'un qui se concentre trop sur le fait de frapper avec la lame et qui, par conséquent, en vient à perdre le contrôle de ses mouvements. Par exemple, un problème relativement commun aux débutants, au iaido comme au kendo, est le hochement de tête qui survient au moment de la frappe. C'est pourquoi il est crucial de mettre l'accent dès le début sur la forme, sur le maintien d'une position correcte. Autrement on risque de voir ce problème perdurer et de devoir passer plus de temps pour le corriger plus tard.

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